Les prochaines élections législatives au Togo peuvent avoir lieu en novembre prochain. C’ est l’une des grandes conclusions de la réunion entre les acteurs politiques togolais sous l’égide des médiateurs de la CEDEAO. Le communiqué de la réunion du 27 juin sur la crise togolaise est objet d’une grande attention dans la classe politique togolaise.
Selon le communiqué « les préparatifs des élections restent suspendus étant entendu qu’il est souhaitable que les élections se tiennent avant fin novembre 2018 ».
Par ailleurs, les deux facilitateurs invitent le gouvernement à étudier la possibilité d’étendre le droit de manifester à l’ensemble du territoire national dans le respect de l’ordre public et des lois en vigueur afin de garantir la liberté de manifester ainsi que la sécurité des biens et des personnes puis la poursuite de poursuivre la mise en œuvre des mesures d’apaisement à travers la libération des personnes arrêtées lors des manifestations.
Le ministre Gilbert Bawara a dans la foulé indiqué que conformément à ce qui vient d’être dit de la part des facilitateurs, que chacun sache faire preuve de retenue et de modération pour permettre le bon aboutissement des efforts qui sont en cours. « L’objectif recherché, c’est bien attendu nous assurer que les élections sont organisées ; les échéances électorales sont respectées et tenues », a-t-il indiqué.
Le Chef de file de l’opposition Jean Pierre Fabre a fait savoir ce jeudi que les élections « n’auront lieu que quand le consensus sera dégagé.
Germain Doubidji