Le Groupe de sept (07) organisations de la société civile dénommé le G7 a demandé le mardi 26 juillet 2018 aux Facilitateurs de la crise togolaise s’en tenir à l’ordre du jour prévu dans le règlement intérieur pour la réussite du dialogue, a appris InterFaxPress .
Le G7 demande notamment aux facilitateurs de s’en tenir à l’ordre prévu dans le règlement intérieur et de prioriser les points cruciaux relatifs aux réformes constitutionnelles, institutionnelles, électorales et la mise en place du comité de suivi issu du dialogue, renforcer l’équipe de médiation par des personnalités et techniciens qui mettront à contribution leur expertise au service des facilitateurs,
Pour la présidente du REPSFECO-Togo, Jeannine Agounke-Adandogou ils demandent également aux acteurs d’appliquer les règles élémentaires de la négociation.
Par ailleurs le G7 demande aux parties prenantes, de créer des conditions pour parvenir à un accord global constitué des points d’accord sur les différents sujets à l’ordre du jour et faire libérer toutes les personnes détenues dans le cadre des manifestations publiques.
Il est à noter que pour le G7 les éléments qui contribuent au blocage répétitif que connaissent les pourparlers sont entre autres l’ordre du jour apparaît comme un alignement de points, le non épuisement de la majorité des points à l’ordre du jour, l’ambigüité de certaines décisions de la facilitation qui entraîne des interprétations diverses selon que l’on soit de l’un ou l’autre camp.
Le G7 est composé de WANEP-Togo, de la CNSC-Togo, d’ACAT-Togo, du CACIT, du REPSFECO-Togo du CEJP-Togo et de la SAAD. Le G7 a présenté jeudi à la presse son document de monitoring du 27è dialogue politique en République du Togo.