Les autorités togolaises vont-elles privilégier aussi la piste des animaux dans le cadre de la traque des auteurs de la profanation mosquées au Togo ? C’est la question teintée d’une petite dose d’humour qu’on peut se poser après avoir écouté le ministre togolais de la protection civile qui a été lundi 6 août sur les lieux des où les mosquées ont été profanées.
Le ministre en effet, dans une boutade comme il en a l’habitude déclarait qu’il ne « sais pas si ce sont les êtres humains qui sont responsables de la profanation ou ce sont les animaux». Il devrait par la suite être menaçant.
« Si ce sont les êtres humains qui le font qu’ils se ressaisissent. Les instructions sont fermes, nous allons découvrir ceux-là qui le font », a déclaré le ministre.
Le mot est lâché, il demande notamment de savoir s’il s’agissait des animaux ou des hommes. Alors on peut penser aisément que si le ministre ne sait pas si ce sont les animaux ou les bêtes qui sont à l’origine de ces profanations, il va orienter ses recherches dans le cadre de cette affaire autant parmi les hommes que parmi les animaux.
Pour lui, restreindre alors le champ des animaux, on peut écarter les bêtes domestiques pour la simple raison que ces derniers devraient intégrer l’interdiction de bruler les lieux de culte puisque vivant avec les hommes. Les bêtes qui sont souvent dans les airs, comme l’aigle, peuvent également être exclu du lot des suspects parce que très loin de la bêtise humaine.
L’autre groupe de bêtes à également écarter est celui des animaux vivant dans les eaux car ne côtoyant pas le feu et donc ne peuvent pas bruler les corans comme c’est fait au cours de ces profanations.
Il ne reste que la piste des « bêtes sauvages » que le ministre peut également explorer dans la traque des responsables de la profanation des mosquées, bien évidemment , après celle des humains qui s’autorisent toute sorte de déviance.
Germain Doubidji