La question des reformes politiques ouvre un nouveau chapitre à la lumière des travaux de l’expert constitutionnaliste commis par la Cedeao. Le gouvernement selon certains observateurs tient à la substance des travaux de l’expert mais au niveau de la Coalition on tient à l’intégralité de la proposition de l’expert.
Le choc de la substance et de l’intégralité dans les reformes constitutionnelles au Togo survient ainsi à l’Assemblée nationale.Les députés togolais, ce mercredi 21 novembre ne sont pas accordés, à l’examen en commission du projet de loi portant modification des articles 59, 60 et 100.
La raison du différend, c’est que les députés de l’opposition veulent le projet de loi comme l’a soumis Alioune Badara Fall, l’expert de la Cedeao mais le gouvernement a apporté une » touche en connaissance et en conscience des réalités historiques et sociopolitiques » du Togo.
Le sujet est diversement commenté.Il y a ceux qui font remarquer que nul ne peut concevoir que le texte de l’expert passe in extenso sans un seul mot de toucher par la majorité qui gouverne et qui mène les reformes.
Selon le quotidien Togo Matin de ce jeudi 22 novembre 2018, en comparant « les propositions apportées par le gouvernement au texte de l’expert, le Prof. Alioune Badarra Fall, on se rend in fine compte que le gouvernement tout en étant sur la même longueur d’ onde que ce dernier ne fait qu’apporter une touche en connaissance et en conscience des réalités historiques et sociopolitiques de notre pays ».
Germain Doubidji