L’homme n’est pas à son premier essai depuis qu’il s’est délibérément et volontairement installé en République du Ghana. Quand l’envie lui prend, il n’hésite pas lancer des invectives et des menaces à peine voilées contre le gouvernement de son pays.
Dernier fait d’armes, cette dernière sortie dans laquelle il fustige le gouvernement togolais qu’il accuse de violer la feuille de route de la CEDEAO, et a invité l’organisation sous-régionale à « prendre ses responsabilités ».
Il semble que le silence observé par Lomé par rapport aux dérives du leader du PNP lui donne des ailes pour continuer sa basse besogne. Au demeurant, c’est aussi le silence que gardent les autorités ghanéennes face aux manœuvres destabilitrices du ‘’ Poney de Kparatao’’.
Il est coutume dans les relations internationales et dans les usages diplomatiques que ceux qui demandent asile dans un autre pays soient soumis à des diverses restrictions allant même à l’interdiction de se prononcer sur la politique intérieure de leur pays d’origine. Les exemples sont légions et ce n’est pas au Ghana, pays démocratique dit en passant, que l’on doit faire un dessin sur ce qu’un opposant au régime en place d’un pays voisin doit faire ou pas. Et c’est en cela que beaucoup d’observateurs ne comprennent pas l’attitude adoptée par les Autorités ghanéennes, de surcroit facilitatrices dans la crise que connait le Togo depuis Août 2017 dont l’instigateur est le même et seul Tikpi Atchadam. De quel droit le Ghana laisse-t-il Tikpi Atchadam appeler au renversement des Institutions d’un pays voisin ?
Car dans sa dernière sortie par un vocal sur les réseaux sociaux, il n’y est pas allé de main morte appellant à des « marches gigantesques avec ou sans les villes assiégées qui serait désormais un « défi » pour lui.
Au nom de quoi, le Ghana peut-il laisser dire de telles énormités sur son territoire par Tikpi Atchadam ? Acceptera-t-il qu’un opposant ghanéen appelle au renversement des Institutions de son pays depuis le sol togolais, même si le pays est qualifié de démocrate ?
Il est temps que le Ghana ferme le caquet à Tikpi Atchadam pour préserver la paix séculaire qui règne entre les deux peuples. Accra doit lui interdire ces sorties qui, si on ne prend garde, portera un sérieux coup aux bonnes relations entre les deux pays frères.
Si Tikpi Atchadam a des choses à dire au peuple togolais, qu’il revienne au pays et se joigne à ses amis de la C14 qui eux, sans crainte, parcourent le pays dans tous les sens pour apporter ‘’leur bonne nouvelle’’ aux populations.
La patience n’est pas une faiblesse dit-on souvent. Accra le sait et doit pouvoir prendre les mesures idoines pour cette propension de Tikpi à appeler à ‘’la guerre sainte’’ contre un régime démocratiquement installé s’arrête. Sinon…
En somme, les Autorités du Ghana doivent absolument clarifier leur position.
A bon entendeur !
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