Les accusations de malversations et de mauvaise gestion du projet PAUT II qui a permis la construction du 4e lac de Lomé, ont fusé ces derniers temps dans la presse. Qu’en est-il réellement ? Qui a fait quoi dans ce projet ?
Nous sommes allés à l’information et avons découvert autre chose que ce qui est dit et raconté. Nous avons en effet découvert que les véritables voleurs sont ailleurs. Et ce sont eux qui tentent aujourd’hui d’allumer des contre-feux afin pour détourner le regard des Togolais et du gouvernement de leurs agissements peu orthodoxes.
Ce qu’il sied d’appeler l’affaire du 4e lac a commencé avec la publication par certains médias en ligne, d’une enquête mettant en exergue le danger que courent les riverains du 4e lac de Lomé ; du fait de l’exploitation abusive du sable de ce lac érigé il y a moins de trois ans.
L’article indique que le projet initial n’avait pas prévu une telle exploitation et dans un délai aussi court. Mais l’entreprise qui exécute ce travail et ses complices ayant trouvé à cet endroit, un sable de qualité à exploiter n’ont pas hésité à se servir. Un réseau s’est organisé autour de cette manne et a déniché quelques fonctionnaires véreux prêts à délivrer des permis quitte à mettre en danger la vie des paisibles populations des quartiers Adakpamé, Kagomé, Zorro Bar, Kangni Kopé malgré les risques d’affaissement et d’écroulement des habitations dans les alentours.
Sans attendre, le réseau se lance à l’assaut du peu de sable contenu dans le lac qu’il exploite avec voracité et empressement. Un comportement qui inquiète les riverains qui se sont organisés pour tirer la sonnette d’alarme et demander l’arrêt des travaux.
Après la publication des résultats de l’enquête, le réseau réplique et allume des contre-feux pour se dédouaner de ses responsabilités accusant le comité ayant conduit les travaux de s’être adonné à des malversations dans le travail.
Mais il apparaît évident aux yeux de tous que c’est l’un des projets dans notre pays qui a été conduit à son terme et a même fait déplacer le chef de l’État pour son inauguration. N’est-ce pas là, la preuve de la bonne exécution des clauses du contrat liant l’État togolais, l’Agence française de développement (AFD) et le comité de pilotage de ce projet ?
Il faut rappeler qu’aucun scandale financier n’a été signalé depuis le début des travaux jusqu’à leur remise ce qui n’est pas habituel dans notre pays.
Nombreuses sont, selon nos informations, ces entreprises et structures qui ont géré le sable dégagé des lieux avant la construction de l’ouvrage. Et ce n’est pas les sociétés GER, SAD et autres prestataires de second plan qui diront le contraire. Et selon d’ailleurs, leurs propres propos tout a été fait dans les règles de l’art et les 400.000 m3 de sables excavés des lieux ont servi surtout à financer les travaux de déplacement du réseau des sociétés telles que la CEET, la TDE, Togo Télécom et Togo Cellulaire…
La vérité est celle-ci. La tête de certaines personnes en charge de ce projet ne plaisait aux ennemis du développement de notre pays. Ces mêmes personnes qui se déclarent des amis du chef de l’État, mais qui s’attèlent nuit et jour à saboter ses efforts pour leurs intérêts égoïstes et personnels. Ces gens ne se sentaient pas à l’aise avec la présence de certaines personnes en charge du projet PAUT II. Ce ne sont pas des embuches et peaux de banane qui ont manqué sur le chemin de l’unité de gestion de ce projet.
L’ancien ministre Agadazi et des personnes malintentionnées ont fait de leur mieux pour ralentir les travaux et faire le constat de l’échec de sa gestion. Malgré tout, l’infrastructure a été achevée dans le délai et réceptionnée au grand dam de cette clique de vampires économique.
Mais loin de se désarmer, ils ont trouvé dans d’exploitation minière du sable du lac, une raison de plus pour continuer leurs basses besognes quitte à mettre en danger la vie des riverains.