Le Comité Inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant un effet sur la santé des femmes et des enfants (CIAF/Togo) a marqué mercredi 6 février 2019 la journée internationale tolérance zéro aux mutilations génitales féminines (MGF).
Placé sous le thème “traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030”,
Les conséquences de ces pratiques, hémorragie, infections, décès, stérilité ; incontinence sont si dramatique que personne ne peut rester indifférent.
Selon la Présidente nationale de CIAF/Togo Assibi Napoé cette pratique très dangereuse qui a des conséquences allant jusqu’aux traumatismes psychologiques qui génèrent parfois la mort des victimes.
Elle fait également remarquer que des pays comme le Togo ont adopté des législations positives en faveur de l’élimination de ce phénomène mais « ça continue, nous comptons veiller à l’application des textes pour sanctionner les contrevenant et aller aux contacts des populations à la base pour plus de sensibilisations ».
Les mutilations génitales féminines se définissant comme toute lésion ou ablation partielle ou totale effectuée sur les organes génitaux féminins externes sans raison médicales d’après les spécialistes, le phénomène prend une proportion inquiétante de nos jours dans le monde malgré les législations au plan national, régional et international pour décourager leurs pratiques.
InterFaxPress