Le différend entre deux grandes personnalités de l’Union des forces du Changement notamment Dr Gada Folly Ekué et Me Jean-Claude Homawoo est en passe d’être résolu. Un étreint entre les deux cadres, laisse présager un règlement définitif du différend entre les deux hommes. Le beau geste conciliateur, ce dimanche 3 mars 2019, lors de la messe d’action de grâce des députés de l’UFC, est surement dicté par les mots de l’officiant du jour.
Le conseiller politique du président de l’UFC, Dr Gada Folly Ekué, approché par InterFaxPress, reconnait que l’homélie du jour a donné le déclic de l’étreint entre lui et Me Jean-Claude Homawoo. « Comme vous l’avez vu, le prête nous a beaucoup entretenu sur le pardon, de convenance réciproque et de prévenance réciproque et il a dit que nous ne devons pas donner à l’extérieur l’image des fauves qui se déchirent. Et le moment où le prêtre a dit de faire la paix a été un moment très important, car moi j’étais pratiquement à un mètre de Me Jean-Claude Homawoo », indique-t-il.
Poursuivant, il confie que depuis le « problème», lui et Me Jean-Claude n’ont plus échangé ni téléphoniquement ni physiquement. « Depuis tout ce temps, c’est pour la première fois, d’ailleurs, que je le vois et c’est à l’église avec un prêtre qui nous parle de l’amour de Christ. Il fallait donc fondre toutes les pesanteurs, les inimitiés et toutes les douleurs, s’ils en avaient, il fallait se fondre dans le moule de l’acceptation réciproque », déclare Dr Gada Folly Ekué qui relève que c’est cela qui de son côté a motivé l’étreint.
Le conseiller politique du président de l’Ufc, qui a serré la main de Me Jean-Claude Homawoo en deuxième position quand le prêtre a demandé de faire la paix, fait remarquer que ce n’était pas fortuit. « C’était voulu, vu tout ce qui s’est passé, ce n’était pas une étreinte ordinaire, je crois que c’est un message que je voulais lancer, d’abord à Me Homawoo , lui-même, aux responsables politiques qui étaient là et également à cet opinion que quelque soit les difficultés internes, nous sommes, nous serons une famille et nous devons être une famille politique , pour tirer le wagon de l’Agbodé », indique-t-il.
Par ailleurs, il évoque l’importance du pardon surtout en politique. « Pour toute action collective et une action collective de cet acabit, au plus haut niveau politique, il faut vraiment le pardon, le pardon nécessaire pour que l’action politique se poursuive », relève le conseiller politique de Gilchrist.
Germain Doubidji