Le torchon brûle entre la Cnss et les établissements Privés d’Enseignement Supérieur

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Marcel Macy Akakpo, Pdt du CEPES

 

La  Caisse nationale de sécurité sociale et le Conseil des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur ne sont pas en harmonie.  Le sujet qui divise concerne  le statut des enseignants vacataires   des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur.

Selon  les informations, la Cnss a entrepris un contrôle social des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur  et évoque « un défaut de déclaration de enseignants vacataires de ces établissements ».

Pour le Conseil des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (CEPES), en Assemblée générale extraordinaire mardi 30 juillet 2019 à Lomé, les enseignants non permanents ou vacataires sont des prestataires de service externe et ne font pas partie du personnel des Etablissements. Par conséquent soutient, le CEPES, ils ne sauraient en aucun cas être considérés comme des salariés au regard  de la sécurité sociale.

Le  maintient de la position de la Cnss soutient au niveau de CEPES  va engendrer de graves conséquences financières pour les Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur. Il s’agit notamment de redressements, s’ils sont maintenus,  soutient du côte de CEPES, auront des conséquences lourdes sur les trésoreries des EPES  et vont amener purement et simplement les EPES à fermer les portes par manque de ressources financières.

Le seul souci du CEPES, relève l’organe, dans une déclaration dont InterFaxPress a eu copie,  a été d’accompagner le Chef de l’Etat dans sa politique d’encadrement  de la jeunesse estudiantine suite à son discours  lors du Conseil présidentiel des enseignements supérieur en novembre 2013  où il demandait expressément  aux opérateurs privés d’investir dans le secteur de l’enseignement supérieur.

Germain Doubidji

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