Les 45 sièges sur 77 accordés à la diaspora togolaise en Afrique dans le HCTE, semble susciter la polémique au niveau des adeptes de la critique systématique. Pourtant, le fait simple à comprendre.
En effet, les 77 délégués du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE), sont répartis dans quatre zones à savoir l’Afrique (45 représentants), l’Europe (19 représentants), les Amériques (6 représentants) et l’Asie-Océanie (7 représentants).
Pour les adeptes de la »critique pour la critique », qui s’en prennent au Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) pour dit-on le processus ayant conduit à la mise en place du HCTE n’a pas été inclusif, la place de choix accordée à la diaspora Zone Afrique (45 représentants), est de trop.
Or, c’est la diaspora togolaise en Afrique qui contribue le plus pour le pays. Pas celle qui gueule et vocifère. Par la démographie, elle la diaspora africaine, fait les 2/3 et aussi par la contribution financière. Cela justifie véritablement les 45 sièges sur 77 accordé à la diaspora en Afrique dans le HCTE.
En réalité, on croirait que la diaspora qui a une notoriété financière, est celle d’Europe. Ceci au pour sa présence politique mais hélas ce n’est pas le cas. Cette diaspora est plus dans les méandres politiques et celle d’Afrique a plus de prégnance économique. C’est la triste réalité.
A voire de près, les autorités togolaises, ont reconnu à leur juste valeur, les efforts de la diaspora togolaise en Afrique qui est loin la plus étendue également.
Le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE), est initié par le ministre Robert Dussey pour permettre à la diaspora togolaise d’être mieux structurée et de devenir un interlocuteur de choix auprès des autorités togolaises.
L’inscription des votants pour le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) est ouverte depuis lundi 15 juillet et les membres de la diaspora désireux de voter pour le choix des 77 délégués doivent s’inscrire avant le 15 août prochain.
Germain Doubidji
