Une trentaine de membres du Réseau Anti-Corruption au Togo (RAC-Togo) ont pris part les mercredi 03 et jeudi 4 juillet à Lomé, à un atelier de renforcement de capacités sur les instruments internationaux de lutte contre la corruption et les procédures de passation de marchés publics au Togo au siège de l’ANCE-Togo,
Les membres du RAC-Togo ont été outillés sur plusieurs thèmes sur entre autres, « les dispositions anti-corruption dans le nouveau Code pénal 205 et perspectives », « Convention des Nations-Unies de lutte contre la corruption et son mécanisme d’examen », « étude comparée de la Convention de l’UA et le Protocole de la CEDEAO » puis sur le processus de passation des marchés.
Selon Dr Fabrice Ebeh, PCA du RAC-Togo, la lutte contre la corruption c’est un défi et eux, en tant que Sociétés civiles, elles doivent s’organiser pour appuyer les efforts des autorités et des bailleurs. « Pour pouvoir mener des actions dans ce sens, nous devons nous-mêmes d’abord nous connaître. Il y a des instruments qui existent. Des instruments internationaux, la Convention-Cadre des Nations-Unies, la Convention de l’Union Africaine, le Protocole de la CEDEAO. Tous ces instruments-là, il faut les connaître et revendiquer leur mise en œuvre », a-t-il laissé entendre.
De son côté, Bruno Hanses, le Chargé d’Affaires de la Délégation de l’UE au Togo, a estimé que la corruption est un mal qui touche tous les pays, tous les continents sans aucune distinction. « Partout où elle est prévalent, elle étouffe la croissance économique et l’emploi. Donc c’est très important de lutter contre la corruption », a-t-il souligné.
Le Président de la HAPLUCIA, Essohana Wiyao, a ouvert les travaux de l’atelier qui ont pris fin ce jeudi 4 juillet . L’atelier organisé par RAC-Togo avec le soutien l’ANCE-Togo avec de bénéficie de l’appui de l’Union européenne.
InterFaxPress