Le chef de la diplomatie togolaise, le PROF. ROBERT DUSSEY a partagé l’expérience du Togo en matière de la liberté de religion conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Selon le ministre, la liberté religieuse qui est l’une des conquêtes difficiles mais essentielles de la modernité démocratique est en danger dans beaucoup de régions du monde. Si le problème n’est pas nouveau comme l’enseignent les historiens des religions, tel qu’il se pose aujourd’hui est plus que inquiétant et mérite d’être pris au sérieux.
« L’extrémisme violent, sous ses diverses ramifications, menace la liberté religieuse. La liberté religieuse souffre de l’aveuglement obscurantiste, fanatique, violent et dogmatique », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le ministre fait savoir qu’après les faits malheureux de destruction de mosquées et d’églises à Lomé en 2018 condamnés par toutes les confessions religieuses et la communauté nationale, le gouvernement a redoublé de vigilance. « Des enquêtes sont ouvertes pour trouver les responsables de ses actes et les traduire devant la justice », a indiqué le ministre.
Il a en outre ajouté que le Togo « s’est doté le 15 mai dernier d’un Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent », a-t-il indiqué.
La stratégie togolaise de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent vise à protéger les compatriotes des menaces et à protéger la libre expression des libertés individuelles dont les libertés religieuses.
Plusieurs personnalités politiques, de la société civile et des religieux venus de plusieurs pays du monde, environ 1000 personnes, prennent part à cette réunion internationale