Les acteurs institutionnels du secteur de l’énergie issue de six pays d’Afrique Subsaharienne se sont réunis ce mardi 03 septembre 2019 à Lomé, pour réfléchir sur les mécanismes de mobilisation de financement des projets solaires.
Cette rencontre qui réunit les acteurs venant du Benin, Burkina Faso, le Gabon, le Mali, le Niger et le Togo, s’inscrit dans le cadre du projet ‘’Initiative de Lomé’’.Elle vise la mise en place d’un cadre supranational pour la soumission et le financement des projets solaires.
Selon le Directeur Général des énergies renouvelables du Togo, TIÈM Bolidjale , les énergies renouvelables notamment le solaire sont devenues un moyen incontournable de lutte contre le réchauffement climatique.
« Nous vivons aujourd’hui une conjoncture favorable où les énergies renouvelables notamment solaire, ne sont plus seulement une option basée sur des subventions, mais sont compétitifs par rapport aux carburant classique », a-t-il souligné.
Cependant ajoute TIÈM Bolidjale, ce qui freine le développement des énergies renouvelables en Afrique Subsaharienne en général est la question du financement des investissements.
Ainsi, fait-il savoir, l’initiative de Lomé vise à mettre en place un cadre commun de passation des marchés par l’agrégation de la demande et la mise en place de mécanisme de garantie commun pour les projets agrégés. » Pour y parvenir, il faudra harmoniser les cadres législatifs et réglementaires des pays qui souscrivent à cette initiative », a précisé le DG des énergies renouvelables au Togo.
Faut-il le souligner, avec l’appui de l’AFD, le cabinet Enrnest Young a été recruté pour étudier la faisabilité.
Rachel Doubidji