Le ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique a procédé ce jeudi 12 septembre 2019 à la célébration de la 34ème journée du CILSS sous le thème : « accroitre la productivité des terres par la promotion de solutions innovantes de lutte contre l’ensablement et la pollution des cours d’eau au sahel et en Afrique de l’ouest ».
La célébration a été marquée par des panels sur les actions du CILSS au Togo, des communications, des débats sur les stratégies de lutte contre la pollution et l’ensablement des cours d’eau et la formulation des recommandations.
Selon le directeur de cabinet Monsieur KONLANI K.Dindiogue, l’objectif de cette célébration est de rendre visible les actions du CILSS dans les pays membres et sur le plan international et susciter des réflexions entre acteurs du secteur en vue de contribuer a l’accroissement de la productivité des terres à travers la lutte durable contre l’ensablement et la pollution de nos cours d’eau.
Les cours d’eau, faut-il encore le rappeler, a-t-il indiqué , jouent un rôle essentiel dans le cycle hydraulique. « Ils sont à la fois des canaux versants pour l’eau de surface, des habitats pour un très grand nombre d’organisme, une source de nourriture et des corridors de migration », ajoute le directeur de cabinet.
« Mais l’aridité du climat et la diminution des débits observés, depuis plusieurs décennies dans les bassins en Afrique de l’ouest et au sahel, associées localement a une pression foncière, ont fortement contribué a la dégradation généralisée des ressources en eau et à l’aggravation de l’érosion hydrique et éolienne, concourant directement a l’ensablement des cours d’eau drainant ces bassins », déclaré également KONLANI K.Dindiogue.
Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70. Il regroupe de nos jours treize (13) États membres dont : 8 États côtiers (Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo) ; 4 États enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad) et 1 État insulaire (Cap Vert).
InterFaxPress