Le marigot politique togolais semble avoir une accalmie après les périodes mouvementées qui ont suivi le 19 août 2017 mais les voix s’élèvent à quelques mois de la présidentielle 2020 pour évoquer la piste de nouvelles discussions politiques.
La semaine écoulée le délégué national à l’administration, chargé des actions au PSR, Philippe Atakpa sur Nana FM a ouvert le bal de cette nouvelle demande de discussions. Selon, ce dernier repris par Global Actu, l’opposition ‘crédible’ doit s’asseoir pour dialoguer et ensuite aller sincèrement discuter avec le pouvoir de Faure Gnassingbé ».
« Nous devons nous asseoir et nous demander si les élections, telles qu’elles sont organisées, nous amèneront à l’alternance un jour. Il faut réellement donner des garanties au système en place parce qu’ils ne sont pas prêts et à être trainés dans la boue comme cela se passe dans certains pays », déclarait-il.
Dans la foulée, le Délégué nationale de l’UDS-Togo, Antoine Folly réitéré la nécessité de nouvelles discussions entre le pouvoir et l’opposition, le lendemain de la sortie de Philippe Atakpa.
La société civile également est dans le même état d’esprit de dialogue politique. Le groupe des sept Organisations de la Société Civile togolaise notamment WANEP-Togo, CNSC-Togo, ACAT-Togo, CACIT, REPSFECO-Togo, CEJP-Togo et SADD ont présenté jeudi 29 août 2019 un document d’analyse sur le 27e dialogue inter-togolais et la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO et ont évoqué la nécessité d’un nouveau dialogue.
Le groupe demande à la classe politique, d’accepter sans condition, un dialogue politique réunissant toutes les forces vives de la nation inter-togolais togolais qui qui devra permettre au pays d’aller vers de nouveaux armistices fondateur de la République et de la nation togolaise, orienté vers le vivre ensemble dans le grand pardon, la tolérance et l’acceptation mutuelle pour un Togo réconcilié avec lui-même, uni démocratique et prospère.
InterFaxpress