Une journée d’échanges et de sensibilisation sur la problématique de la gestion de l’air au Togo dans le carde de la mise en œuvre du programme de la surveillance de la qualité de l’air au Togo a eu lieu le jeudi 3 octobre 2019 à Lomé.
Selon Abi Hazou, directeur de l’information, de suivi de l’environnement à l’ANGE, l’air à Lomé, constitue un tueur silencieux. Selon les termes de l’OMS, indique-t-il,l’air est responsable de nombreuses pathologies notamment les cancers de poumon, les maladies respiratoires chroniques, les AVC et les hypertensions.
L’élaboration d’un programme de surveillance de la qualité de l’air dans les grandes villes togolaises et la réalisation des différentes, est ainsi, saluée par la Représentante résidente de l’OMS au Togo, Fatouma Binta Tidiane Diallo.
Pour elle, cela montre à suffisance l’engagement du gouvernement de lutter contre la détérioration de la qualité de l’environnement dans le but de protéger la santé des populations.
« L’air propre est fondamental pour la santé et le bien-être humains. Malheureusement, la pollution de l’air continue de représenter une menace importance pour la santé à travers le monde », fait-elle remarquer.
Les dernières estimations montrent que 9 personnes sur 10 respirent un air contenant des niveaux anormalement élevés de polluants et chaque année 7 millions de personnes meurent prématurément à cause de la pollution de l’air aussi bien ambiant que celui à l’intérieur des habitations.
Au Togo particulièrement à Lomé, la pollution de l’air est potentiellement un défi sérieux. Les émissions de matières particulières ainsi que les niveaux de concentration des composés polluants à l’extérieur ont progressivement augmenté. On note entre autres polluants en suspension, le dioxyde de soufre, les oxydes d’azote, le monoxyde de carbone puis l’ozone.
InterFaxPress