Les éléments du puzzle géant de l’insurrection manquée du 23 novembre 2019 se mettent en place. L’affaire livre certains secrets qui ne l’avaient pas été lors de la première rencontre avec la presse.
L’information sur la mort de Salifou Alassani Abdoulaye alias « Bindjé-gué-Bindjé », tué dans les échanges de tirs à la Gendarmerie d’Agoè est l’une des nouvelles révélations de l’affaire de l’insurrection du 23 novembre.
Selon les informations, dans la nuit du 23 novembre 2019, les insurgés étaient partagés en trois groupe dont l’un dirigé par le nommé Salifou Alassani Abdoulaye alias, « Bindjé-gué-Bindjé » et VEGA. Avec les armes arrachées des mains des forces de sécurité, ils se sont attaqués au Commissariat de Police du 7ème Arrondissement de Lomé.
Les éléments en faction après les tirs en l’air ont dû riposter aux insurgés qui tiraient sur le commissariat, Salifou Alassani Abdoulaye alias, « Bindjé-gué-Bindjé est atteint.
En réalité, Salifou Alassani Abdoulaye alias, « Bindjé-gué-Bindjé était selon les responsables de la Police à la tête du groupe des courageux qui devrait aller au contact des Forces de l’Ordre sans craindre leurs tirs puisqu’ils sont protégés contres les bales.
Aussi quand Salifou Alassani Abdoulaye alias, a été atteint par balle, au dire des responsables de la Police, les membres du groupe ont rebroussé chemin en disant que si Bindjé-gué-Bindjé connu pour être puissant et invincible est atteint c’est que le gri-gri ne fonctionne.
Avant le 23 novembre, les radicaux capables d’affronter les Forces de Défense et de Sécurité ont été soumis à une préparation mystique auprès de deux marabouts Awali et Alfa Mohamed.
La Police a présenté mardi 3 décembre, 18 insurgés du 23 novembre arrêtés. Ils font soit parti du mouvement « Tigre Révolution » crée il y a moins d’un an par le nommé Touré Madjidou alias « Master Tiger », togolais résidant en Belgique ou ont participé à l’insurrection.
InterFaxPress