Les insurgés impliqués dans les évènements du 23 novembre dernier sont arrêtés par la police nationale et présentés à la presse ce mardi 03 décembre 2019 à Lomé. Parmi ceux-ci se trouve Abraw Samer, actuel entraîneur de Semassi de Sokodé. Le Lieutenant-Colonel Okpaoul Yaovi et ses hommes dénouent l’énigme de l’implication d’Abraw Samer.
Selon le Lieutenant-Colonel Okpaoul Yaovi, directeur général de la police nationale, après la mort de Bindjé-gué-bindjé neveu de Abraw Samer, son corps a été amené chez Abraw Samer et ce dernier l’a apporté dans une mosquée pour qu’on puisse prier pour lui avant de l’enterrer.
Les imams de cette mosquée ont demandé à Abraw d’aller apporter un constat de la Gendarmerie ou de la Police avant qu’ils ne fassent leur prière sur le corps mais Abraw s’est précipité pour l’enterrement.
L’énigme que le Lieutenant Okpaoul, a envie de résoudre, c’est de savoir si Abraw a amené le corps avec les armes, puisqu’on ne trouve pas les armes et Bindjé-gué-bindjé est le chef du groupe selon les témoignages reçus par l’officier.
L’autre énigme, pour la Police, c’est que les portables de Bindjé-gué-bindjé sont disparus comme par enchantement. « Si vous n’avez participé à rien pourquoi vous faites disparaitre les traces ? C’est ce qu’on appelle la protection de malfaiteur à la limite », déclare le Lieutenant-Colonel Okpaoul Yaovi.
Après la tentative d’insurrection le 23 novembre dernier, les enquêtes sont ouverts et cela a permis à la Police nationale de mettre la main sur 18 personnes.
Ces insurgés interpellés appartiennent selon le Lieutenant-Colonel Okpaoul Yaovi, au mouvement <<Tigre Révolution>>, créé il y a moins d’un an par le nommé Touré Madjidou, alias <<Master Tiger>>, togolais, résidant en Belgique. Tous les nouveaux membres avant d’intégrer le groupe de révolution doivent jurer sur le coran de ne jamais trahir
L’objectif ultime de ce mouvement selon le Lieutenant-Colonel Okpaoul Yaovi, directeur général de la police nationale, est d’organiser une révolution nationale afin de déstabiliser les institutions de la République en 3 jours.
Marc Y. Gnazou