La question des droits de l’homme au Togo déchaine les passions. Parmi ceux qui animent la controverse sur le sujet, on note ceux qui ont la comparaison facile et au bout des lèvres.
Pour ces derniers, tous les pays du monde entier sont meilleurs sauf le Togo, sauf leur propre pays où ils vivent pourtant bien, la plupart. Pour eux tout ce qui est fait au Togo ou qui vient du Togo est nécessairement mauvais. Faites-leur pourtant la démonstration que le pays change, se transforme au quotidien, et vous serez étonné de leurs réactions : tout le monde sera d’accord avec vous sauf eux bien entendu. Ils sont ainsi formatés et ne voient que du mal partout.
Donnez-leur le paradis ils les prendraient pour l’enfer, car ils ont été de tout temps négatifs. Ils aiment s’écouter parler. Mais comme il faut un peu de tout pour faire un monde, ils ont leur place au Togo certes, mais vivent dans une bulle où ils doivent se battre contre l’ennui, la déprime et la dépression parce que pour eux rien ne va. A ceux-là, c’est un médecin qu’il faut.
Pour ces derniers, ces dernières années ont été celles où leur intelligence et leur sensibilité ont été le plus profondément déchirées, labourées par d’indicibles souffrances et de grosses déceptions de voir le pays mettre le cap et la voile pour un nouveau rivage.
Ils sont chagrinés parce qu’incapables d’arrêter les progrès du pays. Il n’y a qu’à les voir et les entendre ; Ils sont porteurs d’un discours creux et toujours le même, en discordance avec la réalité, servi à dessein pour noircir.