La pollution atmosphérique dans les villes est un fléau aux conséquences fâcheuses que tentent de combattre les pouvoirs publics. Il y a quelques années à Lomé, les terres de la zone portuaire étaient contaminées par les déchets émanant principalement des hydrocarbures, huiles, graisses, bitume, kérosène et toute autre substance polluante qui abonde dans le secteur.
Une situation alarmante dont se sont immédiatement saisies les autorités nationales en commençant depuis juin 2017, une opération de dépollution. Plusieurs mois après ce sursaut d’orgueil, le résultat est bluffant.
En 2016, la capitainerie du Port autonome de Lomé a enregistré 1311 tankers qui ont transporté 13.983.587 tonnes d’hydrocarbures. L’année suivante, 19.316.506 tonnes d’hydrocarbures ont été transportées par 1375 pétroliers. Ces chiffres inquiétants ont aiguillonné davantage le Togo à protéger son domaine maritime et portuaire contre la pollution.
Pour y arriver, le pays a mis en place le plan Pollution maritime (Polmar), le Plan national d’intervention d’urgence (PNIU), le plan d’Organisation de secours d’urgence (Orsec), le Plan national de contingence (PNC) qui est un outil de gestion et de prévention des catastrophes.
Les pouvoirs publics ont également organisé des ateliers de coordination des dispositifs de sécurité et de lutte contre la pollution. Principalement, il était question de faire un diagnostic, d’identifier les insuffisances et faire des recommandations pour rendre efficaces les outils de lutte antipollution.