Des milliers de femmes vivent de la transformation de poissons sur la plage de Lomé et les bordures de cours d’eau du Togo. Elles employaient des techniques traditionnelles de fumage qui nuisaient à leur santé et entachaient la qualité des produits.
Aujourd’hui, certaines d’entres elles, réunies au sein de l’Union des groupements de femmes transformatrices de poisson (UGFETRAFO), ont bénéficié de la construction de 108 fours améliorés grâce au Projet d’appui au secteur agricole (Pasa).
Plus de 500 femmes transformatrices de poissons vont jouir des avantages de ces fours qui ont une capacité de production de 150 à 200 kg en 04 heures selon la taille des espèces et 450 à 600 kg par jour de poissons fumés.
Elle amélioreront la qualité de production de poissons fumés au Togo et les conditions de vie des acteurs de filière pêche et aquaculture. Ils favorisent également une meilleure maîtrise des pertes post-capture qui peuvent aller jusqu’au-delà de 50% pendant les saisons de pluie ou par temps nuageux. Par-dessus tout, ils protègent les fumeuses de poissons contre les maladies oculaires souvent engendrées par la fumée.