La construction des infrastructures routières favorise le désenclavement des localités, facilite les échanges commerciaux et participe à la promotion du développement durable. Entre 2010 et 2018, le gouvernement togolais a consacré près de mille (1000) milliards de francs CFA à cette fin.
En ligne avec son programme de construction, de réhabilitation et de modernisation des infrastructures routières, le Togo entend réaliser quinze (15) nouveaux ponts sur toute l’étendue du territoire.
Le projet, dont l’appel à manifestation d’intérêt international pour la sélection de consultants a été lancé, consistera dans sa première phase à construire trois (03) ponts dont deux (02) de 30 mètres linéaires (ml) dans la région des Savanes plus précisément sur le tronçon Gouloungoussi-Zoubiékou-Frontière Ghana, un autre pont de 40 mètres linéaires (ml) sur le tronçon Morétan-Ogou Agrani dans la région des Plateaux.
L’utilité d’un pont moderne n’est plus à démontrer dans les infrastructures routières d’un pays. Il permet de franchir des obstacles (vallée, cours d’eau, voie routière) pour assurer la continuité d’une voie de communication.
De fait, le Togo a inauguré en 2019, deux (02) ponts longs de 160 et 120 mètres sur les rivières Koumongou et Kara. D’un budget de vingt milliards (20.000.000.000) de francs CFA, les deux (02) ouvrages contribueront à l’amélioration de la qualité des infrastructures de transport reliant le Port et l’hinterland dans un temps réduit.
Dans le même sillage, 1739 km de routes ont été bitumées et 2577 km de pistes rurales ont été réhabilitées et désenclavées entre 2016 et 2018. Ce qui fait un total de mille (1000) milliards de francs CFA consacrés depuis 2006 aux infrastructures ainsi qu’aux équipements publics.