Au Togo, c’est un total, 04 usines de transformation qui bénéficient des appuis du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) pour la transformation de 04 à 10.000 tonnes de noix. De 2019 à 2020, le volume de noix de cajou destiné à la commercialisation est passé de 22.000 à 25.000 tonnes, soit une progression d’environ 14%.
L’introduction des semences améliorées a augmenté la production du point de vue de la qualité et de la quantité. Par conséquent, l’anacardier devient une bonne source de revenus pour les populations rurales, stimulant l’économie et contribuant à la création d’emplois.
Au bout de 02 ans, les variétés améliorées ont produit des fruits et des noix pouvant être cueillis plus tôt durant le cycle de vie de l’arbre, mais elles continuent de produire bien plus longtemps que les anciennes variétés. Leur rendement annuel est également beaucoup élevé. Si les arbres sont bien entretenus, ils commencent à produire au bout de 02 ans.
C’est l’un des atouts des semences améliorées. Avec les anciens arbres, il fallait attendre 05 ans pour qu’ils portent des fruits mûrs pour la cueillette. Le rendement est également plus important.
Au Togo, l’anacarde est l’une des cultures de rente les plus importantes après le coton, le café et le cacao. Mais, ces dernières années, le tonnage d’exportation a dépassé celui du café et du cacao.