Cher(e) s sœurs et frères, cadres UNIR du canton d’Anyrokopé, candidats aux municipales, responsables de base, militantes et militants.
« La gratitude envers Dieu consiste à accepter tout, même les problèmes avec joie » disait Mère Thérèsa. Depuis 72 heures, irrésistiblement mes pensées se tournent vers vous malgré mes défis professionnels quotidiennement assez prenant. 30 juin 2019, 30 juin 2020 ; un an vient de s’écouler lorsqu’ensemble nous nous sommes mobilisés pour conquérir des sièges au conseil municipal de notre commune Vo 2. Nos sacrifices personnels et collectifs ont concouru à l’octroi d’un siège pour notre canton qu’à ce jour, modestement j’occupe en notre représentation à tous. Au-delà de ma reconnaissance à la Providence, cher(e) s sœurs et frères c’est vers vous que mon regard se tourne. Recevez toute ma gratitude pour le soutien et le travail en commun pour relever les défis de l’autonomisation des populations de notre canton et de la commune tout entière. Aux hauts cadres de notre préfecture et de notre commune, nous disons MERCI. Bien cher(e) s sœurs et frères cadres, merci pour nos déplacements inlassables de jours comme de nuits pour les questions de développement de notre canton et de notre commune. Aux responsables de nos cellules de base, et associations citoyennes d’appui, à l’instar d’Alolledou Vo ; sincères remerciements et chaleureuses félicitations renouvelées à vous, ainsi qu’à l’endroit de l’ensemble de nos militantes et militants, jeunes et femmes surtout.
Nous avons entre autres, sérieusement été freiné dans nos activités communes par la pandémie mondiale à corona virus, dès les lendemains de la présidentielle de 2020. Mesures barrières, distanciation physique et sociale obligent, afin de nous protéger mutuellement. Moi-même encore plus car exerçant dans une structure sanitaire qui transfère assez fréquemment des cas avérés aux services nationaux de prise en charge de cette nouvelle affection planétaire. La circonstance suscite en moi, un appel à davantage de vigilance à notre endroit à tous. Ceci d’autant plus qu’un cas a transité par notre canton par le biais d’une de nos structures sanitaires. L’assouplissement des mesures de restriction de nos mouvements par le Gouvernement, n’est pas synonyme de fin de la pandémie sur notre territoire national. Pour preuve la récente prorogation de l’Etat d’urgence de 45 jours supplémentaires dans notre pays. C’était une marque de reconnaissance et de confiance en nos comportements responsables collectifs face aux premières mesures d’urgences prises. D’un autre côté, notre survie au plan économique à tous, nécessitait une reprise des activités économiques dans un strict respect des mesures barrières. Le virus est donc toujours présent et nous ne devons pas baisser la garde ; a fortiori avec la mousson pluvieuse et le courant marin froid de Benguela qui rendent le climat frais sur notre côte de juillet à fin septembre. Les grippes faisant bon ménage avec les temps de fraicheur une nouvelle guerre pour nous commence. Celle du maintien de la vigilance et de l’observance de la distanciation physique à tous les coups. Je sais pouvoir compter sur notre sens élevé de la responsabilité en vue de relever ce gros défi. D’ici le retour de l’Harmattan annonçant un climat plus chaud, continuons par prendre soin de nous mutuellement avec la ferme conviction qu’au plus tard le début de la prochaine nouvelle année, le monde entier trouve des façons encore plus efficaces pour nous de vivre avec ce virus qui a ébranlé certains fondamentaux de notre quotidien. Tout en vous disant à bientôt, je vous laisse sur cette citation de Daniel Defoe : « Tout nos tourments sur ce qui nous manque me semblent procéder du défaut de gratitude pour ce que nous avons ».
Gratitudes, gratitudes et gratitudes ; bon début de semaine à toutes et à tous.
Mathieu AGADA
Psychologue clinicien ;
Conseiller Municipal Vo 2.