La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a rendu public lundi son rapport sur l’affaire des présumés braqueurs abattus par le Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) le 28 juillet 2019.
Selon le rapport, les nommés Koffi Amouzou alias « Cimetière » et Dékpo Mlatawo ont été enlevés à leurs domiciles par un groupe d’hommes dont certains en tenue de « sodja » dont les identités restent à déterminer, avant qu’ils ne soient mis sur la route de l’équipe de l’opération du GIPN.
La CNDH n’a pu recueillir des éléments probants qui établissent que ce sont les membres du GIPN qui se sont rendus au domicile de « Cimetière » dans l’après-midi du jeudi 25 juillet 2019. La responsabilité du GIPN ne saurait donc être engagée.
La CNDH n’écarte pas non plus l’hypothèse selon laquelle, les auteurs de l’enlèvement pourraient être des connaissances de ses présumés braqueurs.
Somme toute, l’institution recommande au ministre de la justice d’ouvrir une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur les zones d’ombre.
La CNDH demande au ministre de la sécurité de garantir la sécurité de tous les parents et témoins qui sont intervenus dans le cadre des investigations.