Le Togo est en route vers un développement économique équilibré, inclusif et résistant. L’intervention du Plan national de développement (PND 2018-2022) a été décisive dans cette course contre la montre. Il a accéléré la transformation structurelle, l’industrialisation, l’épanouissement des populations à la base etc. Mais à tous égards, le pays attend une contribution massive du secteur privé.
Dans les calculs, le PND devrait mobiliser près de 3000 milliards de francs CFA du secteur privé, soit 65% des ressources totales nécessaires (4622 milliards de francs CFA). Ce qui légitime la tenue les 13 et 14 juin 2019 à Lomé, du premier forum économique Togo-Union européenne dont les retombées socioéconomiques attendues sont énormes. Près d’un an après ce rendez-vous qui a réuni les grands hommes d’affaires, qu’est-ce qui a déjà été réalisé au Togo ?
Dans le cadre de l’appel à projets lancé en prélude au forum, 140 projets bancables soumis par 126 promoteurs locaux en ligne avec les objectifs du PND ont été retenus. 103 parmi eux ont été discutés lors des échanges B2B entre les entrepreneurs togolais et les investisseurs étrangers d’une part, et entre les investisseurs et les institutions publiques de l’autre part.Aujourd’hui, le nombre de visite sur le site web du forum s’établit à 13.098.
Le Togo a enregistré une vingtaine de manifestation d’intérêt de la part des investisseurs internationaux pour les projets prioritaires du PND. On peut mentionner la signature d’un mémorandum d’entente de 05 milliards de francs CFA en juillet 2019 entre le fonds d’investissement luxembourgeois, Kara Investment Fund et le gouvernement togolais dans le secteur de l’agro-industrie ; la signature d’une convention avec le groupe Dangote pour la construction d’une usine de production d’engrais phosphaté pour un investissement de 02 milliards de dollars et l’installation d’une usine de fabrication de ciment avec un investissement de 60 milliards de dollars ; le renforcement du partenariat entre l’Etat et les institutions financières prêtes à accompagner les promoteurs de projets dont le coût est inférieur à 150 millions de francs CFA.