La direction de la santé de la mère et de l’enfant a organisé jeudi 02 Juillet 2020 un atelier de planification familiale à l’école nationale des auxiliaires médicaux pour la validation des résultats d’un certain nombres d’indicateurs renseignés par le Track 20.
Selon Alfred Napo Dare, responsable de Suivie évaluation et point focal du Track 20, l’objectif de cet atelier de planification familiale est de pouvoir valider les résultats d’un certain nombres d’indicateurs que le projet Track 20 renseignent pour le rapport annuel de 100.000 planning 20-20 c’est-à-dire le rapport annuel de la planification familiale mondiale. <<Nous savons que par rapport à la planification familiale, les données d’enquêtes sont assez rares. La dernière enquête par rapport à la planification familiale remonte à l’enquête de 2017 qui donne un résultat de taux prévalence contraceptive donnée. Donc Track 20 essaie de faire une modélisation à travers toutes les données d’enquêtes et les données de routines disponibles pour estimer l’utilisation ou le taux de prévalence contraceptive des produits PF au Togo. Donc l’intérêt de la rencontre est de pouvoir réunir ces acteurs pour valider les résultats auxquels sont parvenus des estimations de Track 20>> a déclaré Alfred Napo, point focal du Track 20 au Togo
Pour revenir aux résultats devrait il ajouter, c’est de dire que cette année nous avons pu obtenir un taux de prévalence contraceptive selon les estimations pour les femmes mariées de 23% comparé à l’année passée où on était à 21%. <<Et par rapport à toutes les femmes, le résultat est resté presque stationnaire autour de 20,4%. En terme d’implication, c’est de pouvoir voir ensemble comment réfléchir pour améliorer l’offre de service PF et surtout le recours aux services PF par les différentes utilisatrices. Donc l’intérêt en marge de la présentation des résultats est de pouvoir discuter ces résultats et réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour améliorer le taux de prévalence contraceptive au niveau du pays>> a-t-il précisé
Pour le premier responsable de la direction de la santé de la mère et de l’enfant, Agossou Abram Amétépeté les priorités à retenir de cet atelier est d’abord avoir les données permettant au ministère de faire une planification conséquente afin d’avancer sur les engagements que le Togo a pris. Nous savons que pour une planification ajouta le directeur, il faut normalement les données. Or l’état ne fait pas des enquêtes tous les ans. C’est entre deux enquêtes qu’il faut donc estimer les valeurs permettant de faire une planification et c’est grâce à ces données qu’on arrive à se jauger et savoir ce qui reste à faire pour atteindre les objectifs qui étaient fixés.
Dans la foulée, le pédiatre informe que l’état a pris 4 engagements sur plan national et international notamment l’augmentation de la prévalence contraceptive de 24% à 35,5%, réduire le taux de rupture de l’enfance sanitaire de 50%, augmenter le financement de l’état à la planification familiale c’est-à-dire l’achat de contraceptive de 125millions à 500millions entre 2017 et 2022 et enfin l’éducation sexuelle complète (parler de la sexualité dans le foyer avec les enfants).
Tout en soulignant que les besoins du ministère sont énormes, le directeur de la direction de la santé de la mère et de l’enfant remercie l’état et les autres partenaires pour leurs appui financier à l’endroit de la direction. Pour rappel, l’atelier de consensus est un atelier annuel qui a lieu entre les différents acteurs qui interviennent dans le domaine de la planification familiale au Togo aussi bien la partie étatique que les différents partenaires et organisation non gouvernementale.
M.Y.G