La journée de ce jeudi 16 juillet 2020 n’a pas été de tout repos pour les élèves qui d’une façon ou d’une autre sont impliqués dans les vidéos à caractère pornographique dans les écoles au Togo il y a de cela quelques jours.
Le matin la Police togolaise a sillonné notamment le complexe scolaire Cheikh Anta Diop de Gbegnedji, le lycée d’Enseignement Général Adidogomé 1, l’IPL la confiance, l’école Protestante d’Agbalépodo, Notre-Dame des apôtres et Notre-Dame des Évêques, pour embarquer les élèves incriminés.
Une quarantaine d’élèves environs sont convoyés à la direction la Brigade de recherches et d’investigations (BRI) pour être écoutés dans le cadre de l’affaire.
La soirée, certains élèves ont été relâchés et d’autres étaient toujours gardés à la brigade de recherches et d’investigations (BRI).
L’insouciance, l’agilité et l’ardeur observées dans les vidéos ont disparu des visages des jeunes « sextapeurs » laissant place à l’effroi. Il n’a pas fallu de plus pour qualifier cette journée de « jeudi noir » pour ces élèves « sextapeurs » .
Ils risquent les peines d’emprisonnement allant de 6 mois à 2 ans suivant l’article 139 du Code pénal et une amende de deux millions (2.000.000) à dix millions (10.000.000) de francs CFA.
Les élèves de l’école Notre Dame de l’Eglise de Vakpossito, banlieue de Lomé qui aussi étaient impliqués dans ces vidéos avaient exprimé à travers une vidéo diffusée au cours de la semaine leur regret avec la promesse de ne plus récidiver.
InterFaxPress