La création d’emplois durables pour les populations (les jeunes et femmes en l’occurrence), la promotion de l’agriculture et de l’entreprenariat, la modernisation des infrastructures, l’extension des mécanismes de filets sociaux et services de base, sont entre autres des défis de taille que veut relever le Togo dans son processus de développement, destiné à créer et à distribuer équitablement de la richesse aux citoyens.
Le Plan national de développement (PND 2018-2022), évalué à 4622 milliards de francs CFA, est un puissant outil mis en œuvre pour atteindre ces objectifs. Son originalité et son caractère philanthropique séduisent les bailleurs de fonds qui n’hésitent pas à sortir le chéquier. En 2018, l’aide publique au développement accordée au Togo est montée de 12%, comparée à celle de 2017.
L’aide publique au développement comprend les dons et les prêts préférentiels prévus au budget et transférés des pays développés vers les pays en voie de développement. Certains pays producteurs de pétrole, essentiellement arabes, ont également établi leur propre politique d’aide publique au développement en direction de l’Afrique, ce qui constitue un flux d’aide sud-sud.
En 2018, l’aide publique au développement octroyée au Togo a grimpé de 12% en s’établissant à 246 milliards de francs CFA(440,3 millions de dollars). Un an plus tôt (2017), ces ressources culminaient à 217,8 milliards de francs CFA (390 millions de dollars) où les dons représentaient 76,63% des aides globales pour environ 23% de prêts, avec l’Union européenne comme financeur majeur (21,62%).
Le financement de 2018 était aligné sur les trois (03) axes du Plan national de développement (PND) : la mise en place d’un hub logistique et d’un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région ; le développement de pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives ; la consolidation du développement social et le renforcement des mécanismes d’inclusion.