La promesse de campagne de la dynamique Kpodzro de ne pas faire recours aux manifestations politique pour réclamer une « hypothétique victoire » aux lendemains de la présidentielle du 22 février 2020 est faite passer par perte et profit. La dynamique s’inscrit finalement dans la logique des marches politiques.
L’annonce du meeting du 4 octobre de la dynamique peut être comprise comme un reniement de la promesse électorale de ne pas faire recours aux manifestations de rues aux lendemains de la présidentielle de 2020 mais les déclarations de Fulbert Attisso ce week-end sur une radio locale ne laisse pas trop de place à l’équivoque.
A la question d’un auditeur au sujet de la promesse faite à la population de voter à la dynamique pour mettre fin aux cycles de manifestations de « Bè Kondjindji à la plage » après les élections, il n’y va pas par quatre chemins.
Fulbert Attisso laisse entendre que la DMK n’est pas le seul à faire des promesses politiques et donne l’exemple de Barak Obama qui a promis de fermer Guantanamo mais ne l’a pas fait après deux mandats à la tête des USA. « Ce sont des convictions que nous avons et sur lesquelles nous avons travaillé. Il se fait que tout ne s’est pas réalisé, la lutte continue », a-t-il lassé entendre.
Par ailleurs, aux insinuations selon lesquelles la dynamique s’est constituée, a donné l’espoir mais au final les résultats auxquels ses partisans s’attendaient n’était pas là, Fulbert Attisso s’arc-boute sur la « vision prophétique qui fonde la dynamique ».
« Nous nous disons que pour nous nous continuons de travailler surtout avec la vision prophétique qui porte notre mouvement que les gens n’ont pas à se décourager…», lance Fulbert Attisso.
La dynamique ne serait finalement pas différent des organisations politiques que le Togo a connues estiment certains analystes de la scène politique togolais.
Germain Doubidji