Le sieur Ayékomon Timothée qui dit avoir fait trois décennies de militantisme réclame que soit organisé un congrès de refondation du parti dune récente lettre adressée à Gilchrist Olympio, le président de l’Union des Forces du Changement(UFC),
« Depuis 2015, je constate un dysfonctionnement total de l’identité, de la vision politique et de l’idéologie de l’UFC avec l’accord UFC/ RPT-UNIR », écrit-il dans sa lettre.
S’appuyant sur ce qu’il estime être les deux choses qu’il considère comme étant un goulot d’étranglement qui l’empêcherait d’avancer dans sa pensée politique, le sieur Ayékomon parle de l’accord politique UFC/RPT d’une part, et de la gestion qu’il qualifie dite ‘’calamiteuse’’ des ressources humaines et de la gestion opaque des ressources financières du parti d’autre part.
S’agissant des critiques ou l’appréciation faite sur l’accord et sa mise en œuvre, l’on peut concéder au sieur Ayékomon son point de vue, puisqu’il est libre de faire son analyse, même si l’on considère que celle-ci n’est pas une vérité absolue.
Mais, Ce qui a plus attirer l’attention de plus d’un observateur, c’est la fin de sa lettre. « Nous avons l’obligation d’honorer la mémoire des disparus. Ma dignité est indéniable », écrit Ayékomon Timohée.
A lecture de cette partie de sa lettre plusieurs ont tiqué. « De quelle dignité parle-t-il ? », se sont demandés plusieurs observateurs.
« On veut tout simplement demander à M. Timothée de nous dire le jeu auquel il s’adonne », laisse entendre un autre observateur qui dit connaitre Ayékomon Timothée qui pour lui est un « opportuniste ».
« Le monsieur qui a écrit cette lettre à monsieur Gilchrist est une girouette. Nous savons qu’il veut quitter le parti. Il suffit de le voir agir lors de la dernière présidentielle pour savoir qu’il roule pour Agbéyomé Kodjo », nous a confié un militant de l’UFC.
Selon les informations, celui qui réclame aujourd’hui la refondation du parti, fait partie de ceux qui ont tiré profit de l’accord UFC/RPT signé en mai 2010.
« La preuve c’est que M. Timothée est fonctionnaire au ministère de l’environnement. Il a commencé par gouter aux délices de l’accord qu’il dit dénoncer aujourd’hui avec feu Amah Gnassingbé. Dès les premiers jours de l’accord, il a fait partie du cabinet de feu Amah Gnassingbé », nous renseigne-t-on.
Plusieurs autres personnes, l’ont vu aux côtés d’Agbéyomé Kodjo, lors de la campagne pour la dernière présidentielle au Togo.
« Nous savons que c’est lui qui forçait pour déroger à la règle concernant les audiences du roi à Tado. Le roi de Tado ne reçoit pas à une certaine heure. Mais il a tenté lors de la campagne de forcer les choses. Ce qui n’avait pas marché d’ailleurs. Le roi avait opposé une fin de non recevoir. Mais il avait tenté de porter la responsabilité sur certaines personnes qui pourtant n’avaient rien à avoir avec sa déroute. Il roule pour Agbéyomé Kodjo qui lui aurait sollicité depuis la dernière présidentielle dans le moyen mono », confie un membre influent de l’UFC.
Avec tous ces témoignages, l’on est tenté de se poser la question de savoir sur la dignité indéniable dont parle M. Ayékomon Timothée?
Peut-on parler de dignité lorsqu’on joue à la girouette politique ?
Certes, la question de militantisme est une question qui regarde le parti UFC et ses militants. Mais on est tenté de se demander ce qu’a pu faire le sieur Ayékomon pour l’UFC depuis ses trois décennies de militantisme ?
Lorsque ce qu’on a à dire n’est pas plus beau que le silence, alors il vaut se taire. Ayékomon Timothée se serait rendu service, s’il se taisait plutôt. Il y a des voix plus indiquées pour parler de l’UFC que lui.
la Rédaction