Le lundi 05 octobre 2020, faisait 30 ans du soulèvent populaire sur le champ politique au Togo. L’analyse, trois décennies après 5 octobre, relève un service après vente mal négocié.
Il apparait claire que les suite des évènement après le 5 0ctobre 1990, à la logique de conciliation s’est opposé la logique de bras de fer instauré par les plus virulents et les plus radicale de la Salle Faso, les venus de France comme certains se plaisent appeler ceux des compatriotes de retour de l’occident.
La suite, c’est que dos au mur Eyadema est revenu à la charge dans le registre de confrontation et les violences dans les années 90 rappellent cette époque triste de l’histoire du Togo.
La deuxième chose, c’est que dès la signature de la charte des partis politique, la cohésion qui a prévalue notamment au sein du Front des associations pour le renouveau , lequel front a été à la manette pour les acquis démocratiques comme la liberté d’expression, religieuse a sauté comme par enchantement.
Alors, au principe de la conquête de pouvoir devrait s’ajouter celui de rivaliser au sein même des formations politiques en lutte contre le parti au pouvoir. Ce qui malheureusement , pour l’opposition togolaise a été un grand handicap vers le fauteuil présidentiel.
La grande leçon, trois décennies après le 5 octobre 1990, c’est que ceux qui aspirent aux pouvoir et ceux qui sont au pouvoir doivent tous avoir à l’esprit Togo où il fait bon vivre pour ses tous enfants indépendamment de la couleur de l’habit politique.
Germain DOUBIDJI