André Kouassi Johnson, le conseiller de Gilchrist Olympio a tiré sa révérence ce samedi 14 Novembre 2020. Le septantaine a quitté le monde des vivants à la suite d’une courte maladie à Lomé.
Vice président à l’Assemblée Nationale, André Johnson est né le 17 octobre 1948 à Lomé. Décédé très tôt dans la matinée du samedi, le doyen de l’Union des Forces de Changement, Johnson est le conseiller de Gilchrist Olympio. L’illustre disparu est l’un des fondateurs du Mouvement Togolais pour la Démocratie (MTD) dans les années 1970 en France.
Marié et père de famille, André Kouassi Ablom Johnson, a fait ses études primaires et secondaires à la mission catholique St Augustin d’Amoutivé, St Jean de Tsévié, au Séminaire St Pierre Claver et au Lycée Technique de Lomé. Après ses études au pays, le défunt s’est rendu en France en 1969 pour les y poursuivre.
Titulaire d’une maîtrise d’anglais de l’Université Paris 3 le digne fils d’extraction paysanne originaire d’Agouégan dans les lacs, a été enseignant d’Anglais entre 1981 et 1983 à Lomé, puis en région parisienne entre 1983 et 1992 avant de se reconvertir dans la gestion touristique après avoir obtenu un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en management du tourisme.
Une profession qu’il exercera en France jusqu’à sa retraite en 2008. Lorsqu’il rentre au pays de Faure Gnassingbé, il s’est consacré à la politique et rejoint l’Union des Forces de Changement (un parti d’opposition crée en 1992 à la faveur du vent de la démocratie qui a soufflé sur le Togo en 1990), où il militait déjà à Paris, au sein du Mouvement des togolais de la diaspora, l’une des organisations qui a contribué à la création de l’UFC.
Ancien ministre de l’Environnement et des Ressources forestières de 2013 en 2019, André Johnson a voté pour les modifications de la constitution du 08 Mai 2019. Membre de l’Union des Forces de Changement, le défunt a été représentant à la Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni) de 1999 à 2002.
Notons qu’en 2010, André Johnson s’est opposé radicalement à l’accord de l’UFC et RPT-UNIR. Ce qui l’a poussé a quitté l’UFC avec certains acteurs politiques à l’instar de JP Fabre pour aller créer l’ANC. Cependant, dans les années 2012 vers 2013, le désormais vice président de l’Assemblée nationale est revenu sur sa décision et a regagné l’Union des Forces de Changement.
Marc Y. GNAZOU