La Convergence patriotique panafricaine est actuellement traversée par une crise au commencement de laquelle se trouve une petite phrase prononcée en marge du congrès ordinaire de décembre passé.
Au fort de l’assemblée générale ordinaire de la CPP qui devrait élire l’actuel bureau dirigé par Anani Akolly, le 7 décembre 2019, il y avait eu une suspension et quelqu’uns étaient sortis pour un huit-clos.
Certaines voix s’opposaient, en fait au seul candidat en lice pour la présidence du parti. C’est en ce moment qu’Andrien Beleki qui était le président du directoire, aurait lancé : «Calmez-vous, dans six mois on verra ».
Pour mieux cerner la crise au sein de la CPP, il faut dénouer le nœud gordien que constitue cette petite phrase, «dans six mois on verra».
Pour les tenants du bureau actuel, elle n’est pas été une décision du congrès et ne figure nulle part.
Pour certaines sources, l’affaire des six mois était dans « les officines politiques » à la CPP. Une sorte de projection pour permettre aux mécontents de l’issu du congrès de décembre de revenir à la charge.
L’une des plus grandes crises politiques que la CPP traverse depuis sa création en appelle à relire à fond le pamphlet politique le «Grand Pardon » d’Edem Kodjo, un des pionniers du parti.
Germain DOUBIDJI