Une guerre se dessine au sein de la Convergence patriotique panafricaine (CPP) après la destitution samedi dernier de son président Anani Akolly pour un ‘bilan négatif’ et remplacé par Adrien Béléki Akoete, chargé d’organiser un congrès extraordinaire dans les meilleurs délais.
Selon les informations, la décision de destitution du successeur de Francis Ekon à la tête de la CPP a été prise au cours d’un congrès auquel 9 des 10 fédérations ont appelé. Selon les sources corcondantes, le président destitué ne faisait pas l’unanimité. Sur les 17 membres de ce bureau, 12 ont exigé l’organisation de ce congrès extraordinaire.
Pour le président déchu, il est un peu difficile de comprendre la convocation d’un congrès, une assemblée, ou un conseil national sans que la lettre d’invitation ne soit signée ni par le président, ni par son vice-président.
« C’est une fausse invitation à une instance très importante dans la vie du parti. Le conseil national est une instance importante de la CPP, donc cette instance ne peut jamais faire l’objet d’une invitation par une lettre anonyme. La convocation en question n’a pas été signée donc ça n’a aucune valeur juridique », explique AKOLLY Emmanuel.
InTerFaxPress