Voulant garantir un développement socioéconomique résistant, inclusif et capable de booster le mieux-être des populations, l’Etat togolais amis en place à chaque niveau de la société, une approche particulière pour faciliter l’épanouissement du groupe cible. L’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) l’aide à y parvenir.
Le projet des Filets sociaux et services de base (FSB) est l’une des cordes à son arc. Dans la région de la Kara, les cantines scolaires, une composante de ce projet d’envergure, touchent des milliers d’enfants dans les établissements primaires publics.
Les cantines scolaires accroissent l’accès des enfants issus des communautés les plus pauvres à des repas scolaires réguliers et, de ce fait, améliorent la fréquentation, la rétention et l’assiduité dans les écoles.
De 2008 à 2018, le taux brut de scolarisation dans l’enseignement primaire est passé de 98% à 126,8%. Jadis, le pays a recensé plus de 155 000 enfants au préscolaire, contre environ 86 000 en 2013, soit une hausse annuelle moyenne de 12%. A la fois, le programme améliore le taux de nutrition chez les enfants scolarisés et les maintient dans le cursus scolaire.
Kara, une région qui en profite suffisamment
Au nord du Togo, précisément dans la région de la Kara, cette composante bénéficie à 62 écoles primaires publiques, réparties dans 06 préfectures à savoir Assoli, Binah, Bassar, Dankpen, Doufelgou et Kéran. Pour le compte de l’année scolaire 2019-2020, 18 542 élèves ont eu droit à des repas chauds chaque jour d’école. Plus de 6 000 000 de plats ont été servis depuis 2018 jusqu’à ce jour dans la région, soit 1 621 431 plats pour l’année 2019-2020 avec 04 mois d’absence des cantines pour cause de la pandémie de la covid-19.