La section togolaise de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté a été officiellement lancée ce samedi 14 novembre 2020 à Lomé.
L’organisation a pour but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie socio-économique et culturelle des communautés de base dans une approche de développement humain durable et participatif sur la culture de la paix, la tolérance et la non-violence.
Elle se fixe plusieurs objectifs à atteindre avec des moyens d’actions par rapport à toutes les situations sociales auxquelles la société togolaise peut se confronter.
En effet, le Groupe WILPF-Togo est une session nationale de WILPF International à l’instar des autres groupes ou sections de la région Afrique. La Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté est une ONG internationale pacifiste et féministe créée en 1915 pour promouvoir le désarmement et la durabilité, autant que lutter contre l’exploitation, les discriminations et l’inégalité sociale.
Selon la présidente de WILPF-Togo, Mme Bassirou Idrissou Traoré épouse DJOBO, WILPF en tant qu’organisation non-gouvernementale dédiée à l’égalité des genres et aux droits des femmes, croit fermement que le principe de libre-arbitre des femmes demeure au cœur de l’ agenda ‘’Femmes et Paix et Sécurité’’ et qu’on ne pourra pas accomplir de paix durable sans la participation des femmes à tous les niveaux de prise de décision.
« L’exclusion des femmes et filles des processus de paix est inacceptable et aboutit à des accords de paix qui ne reflètent ni leurs droits, ni leurs expériences ou besoins. Pour nous les femmes, militer pour la paix est une obligation puisque quand il y a des soubresauts, des violences, se sont les femmes qui paient le lourd tribut donc nous avons jugé utile de lancer cette organisation pour promouvoir la paix », a expliqué la présidente de WILPF-Togo.
De son coté, la représentante du ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Mme Melésiké Mangamana, a précisé que « la paix constitue l’une des conditions pour assurer un développement économique, social et culturel. C’est pour cela que toute initiative visant la promotion et la consolidation de la paix a toujours retenu l’attention du gouvernement ».
Elle a également encouragé la nouvelle organisation à œuvrer pour la paix par les moyens non violents et pour promouvoir la justice politique, économique et sociale pour tous.
Rachel Doubidji