La Haute Autorité de l’Audio-visuel et de la Communication (HAAC) a saisi le président du tribunal de première instance de Lomé pour le retrait du récépissé de déclaration de parution de « L’Indépendant Express ». Selon l’autorité de régulation qui dans sa décision informe qu’à compter de ce jour le journal « L’Indépendant Express » cesse de paraître sous toutes ses formes (papier et en ligne) précise que Carlos KETOHOU « n’a pas pu apporter aucune preuve des affirmations contenues dans l’article » qu’il a publié le 29 décembre 2020, qui défraie actuellement la chronique.
Après l’audition de Carlos KETOHOU, le directeur de publication du journal « L’Indépendant Express », la HAAC décide de saisir le Tribunal de première instance de Lomé pour le retrait du récépissé de déclaration de parution de « L’Indépendant Express ». Dans sa décision finale signé par le président, Pitalounani Telou, l’instance de régulation « décide de saisir le président du Tribunal de première instance de Lomé aux fins du retrait du récépissé de déclaration de parution de l’hebdomadaire L’Indépendant Express. En attendant la décision du Tribunal, l’hebdomadaire L’Indépendant Express, cesse de paraître sous toutes ses formes (papier et en ligne) à compter du lundi 04 janvier 2021 » peut-on lire dans la décision de la HAAC.
En effet, convoqué de comparaître ce lundi devant la HAAC suite à sa publication d’un article intitulé « Scoop de fin d’année : Femmes ministres interpellées pour vol de cuillères », Carlos KETOHOU n’a pas pu apporter les preuves des affirmations contenues dans cet article.
« Considérant que cet article, dont la véracité n’est pas établie et qui comporte des affirmations gratuites et diffamatoires portant gravement atteinte à l’honneur, à la dignité et à la considération des membres du gouvernement de même qu’aux fonctions dont ils assurent la charge, « L’Indépendant Express » n’a pas respecté les règles professionnelles ; ce faisant ; il a violé l’article premier du code de déontologie des journalistes du Togo et tombe sous le coup des articles 159 et 160 du code de la presse (…) » peut-on lire dans la décision de la HAAC.
Cette situation se révèle un casse-tête chinois pour les organisations patronales qui doivent faire feu de tout bois pour sortir d’affaire le confrère, Carlos KETOHOU.
Marc Y. GNAZOU