Le président de la République, Faure Gnassingbé à l’ouverture des travaux de la deuxième réunion du Groupe de suivi de la transition au Mali (GST-Mali), le lundi 8 mars 2021 à Lomé a expliqué son engagement personnel pour une transition réussie .
Selon, le Chef de l’Etat, son soutien indéfectible au Mali et son engagement personnel pour une transition réussie dans ce pays, reposent non seulement sur l’impérieux devoir de solidarité,mais aussi et surtout sur la communauté de défis et des enjeux socio-politiques et sécuritaires qui se jouent en arrière-plan, avec des conséquences sous-régionales et régionales certaines.
Pour Faure Gnassingbé les enjeux de la situation malienne sont effectivement nombreux et variés. « Il y a d’abord sa position géopolitique qui en fait un pays carrefour dont l’instabilité prolongée aura forcément un impact direct sur les pays voisins, dans tout le Sahel et pourrait même entraîner l’embrasement de toute la sous-région », a-t-il indiqué.
« La partition qu’il nous revient de jouer doit contribuer à la création des conditions nécessaires au développement d’un État malien capable de répondre aux besoins de ses citoyens, d’exercer pleinement son autorité sur l’ensemble de son territoire national et d’assumer efficacement ses responsabilités dans la promotion de la sécurité régionale et la recherche de solutions à d’autres défis communs », a ajouté le Président.
La réunion du Togo va permettre aux participants de faire le point de l’état des avancées de la feuille de route de la transition, et de mesurer le niveau de mise en œuvre des recommandations issues de l’accord d’Alger.
Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, du Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali, Mahamat Saleh Annadif, des ministres des Affaires Etrangères de l’Algérie, du Burkina Faso, du Ghana, du Togo et en présence des premiers responsables du gouvernement de transition malien ainsi que de plusieurs représentants du système des Nations Unies au Togo ont honoré de leur présence l’ouverture de la réunion.
Germain DOUBIDJI