Une affaire datant de 2010 au centre de laquelle le milliardaire français Vincent Bolloré défraie la chronique au Togo car une concession au Port de Lomé est aussi au centre des intrigues de cette affaire judiciaire. Le milliardaire français Vincent Bolloré vient de plaider coupable pour éviter un procès. Cette posture alimente les commentaires et ça va dans tous les sens.
L’affaire au centre de toutes les attentions
L’affaire concerne un financement en 2010 de la campagne de Faure Gnassingbé alors candidat à la présidentielle. Une enveloppe de 250.000.000 FCFA est avancée comme étant la contribution du milliardaire français pour faciliter la réélection du candidat Faure. Les juges Français soutiennent que Bolloré avait payé cette somme afin d’obtenir des contrats et avantages fiscaux sur le Port Autonome de Lomé. Bolloré plaiderait coupable en vue d’adoucir les sentences.
Les « curieuses curiosités » dans la polémique
L’une d’entre elles c’est que l’on peut se poser la question de savoir si une contribution de 250 000 000 FCFA, suffirait pour céder une concession qui ferait des centaines de milliards. C’est incertain pour certains analystes.
L’autre « curieuse curiosité » c’est qu’en fait l’affaire implique deux pays notamment la Guinée et le Togo mais des deux pays impliqués, le Togo est cité plus que l’autre pays. C’est le fruit du hasard ou en fait la preuve d’une cabale ?
Au Togo, Bolloré voulait une reconduction car étant déjà présent sur appel d’offres. Dans l’autre pays, une société a dû être expulsée du jour au lendemain pour que Bolloré prenne sa place. C’est donc curieux que le nom du Togo soit le plus cité dans cette affaire « franco-français ».
La position du gouvernement togolais
«La position du gouvernement est de ne pas commenter une procédure en cours dans les juridictions d’un pays étranger », a indiqué le professeur Ayewouadan à TV5. Mais de toute évidence si l’Etat togolais venait a être saisi il devra répondre avec sérénité.
Germain DOUBIDJI