Les cris strident de femmes et d’hommes s’élèvent dans le ciel de la Mairie Agoè Nyivé 6 ce matin du 11 mars 2021 au petit matin quand la commune se réveillait. La cohorte très remontée appelait en chœur a être reçu par les autorités municipales.
Le groupe qui manifestait est composé de femmes et d’hommes qui fait dans le commerce de détails dans l’intervalle entre le Total d’Adéticopé et la maison du chef du milieu. Ces derniers font savoir que la Mairie leur demande de quitter les lieux sans qu’un autre endroit leur soit proposé.
Le Président des commerçants installés au niveau d’Adetikopé Bila Allassani indique qu’ils sont donc là ce pour être reçu par la Mairie afin de trouver un terrain d’attente mais on ne les reçoit pas .
« On est remonté ce matin parce qu’on ne comprend pas ce pourquoi le Maire nous a amené les mises en demeure et c’est pour ça que nous sommes là ce matin pour voir qu’est-ce qu’il y a lieu de faire mais la Mairie refuse de nous recevoir », indique Bila Allassani.
« A Adékikopé ici, on cohabitait avec les serpents ici, il en avait personne, c’était dans le noir total. Maintenant comme ils ont su que c’est le boulevard et que les choses ont commencé à se développer, c’est à nous de quitter et laisser place à certaines personnes, on ne comprend pas et on ne peut pas accepter ça », laisse entendre qui estime qu’on voudrait les déloger pour pour qu’ils laissent leur place à d’autres.
Le Président des commerçants installés au niveau d’Adetikopé Bila Allassani estime que c’est au profit d’une société privée qu’on voudrait les dégager.
Une intervention du Maire sur une radio mais de l’huile au feu
« Nous avons suivi son interview qui a parlé des accidents, il a soulevé certains problèmes alors c’est non-sens. Ça veut dire que nous étions là depuis, parlant des accidents, il y’a des accidents qui se répètent au niveau du pont, mais est-ce qu’il y’a quelqu’un là-bas ? Personne !c’est une brousse. Il y’a des accidents là-bas à notre niveau, il n’a qu’à donner les preuves. Combien d’accident se produit au niveau de notre tronçon par an ? Il n’y en a pas. Donc ce sont des arguments non-sens.
L’affaire de déguerpissement des commerçants entre le Total d’Adéticopé et la maison du chef du milieu fait grand bruit dans la localité.
Germain DOUBIDJI