Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) a bouclé vendredi 12 mars un atelier de renforcement de 3 jours sur la protection des enfants en conflit avec la loi et les meilleures stratégies de renforcement de la lutte contre l’impunité au Togo .
Au total, trente-et-un (31) acteurs du système judiciaire, du barreau, des institutions et de la société civile ont pris part à cet atelier qui s’est planché au dernier jour sur le sujet de la lutte contre l’impunité au Togo .
Pour la journée du vendredi 12 mars, explique Justin Abalo BADJALIWA, le coordinateur du programme régional-Afrique du CACIT « nous nous sommes concentrés sur la lutte contre l’impunité au Togo. « Je voudrais rappelle que c’est l’une des recommandations phares du comité contre la torture, nous avons abordé la notion même de l’obligation d’enquêter en vertu de cette convention. Nous avons passé au peigne fin, les éléments qui rentrent en jeu dans cette obligation, la jurisprudence du Comité contre la Torture, la jurisprudence de la Commission africaine des droits de l’homme, Nous avons aussi parler des éléments de preuve, parce que lorsqu’on parle de documentation », a-t-il indiqué.
Le juge Gnon Manley Gbati, un participant à la rencontre, confirme également. « Nous avons les techniques ordinaires de droit commun pour mener nos enquêtes, mais il y a des cas spécifiques dans le domaine de la torture ou c’est un domaine pontueux il faut savoir quel genre de question posée, comment mener les démarches vers cette personne pour déceler ce qu’on veut. Il y eu un petit plus à mes connaissances surtout en matière » a-t-il déclaré tout en faisant cas de sa satisfaction.
« Je suis tout à fait satisfait à la fin de la formation, comblée, je peux dire que je suis comblé au-delà de mes attentes », a-t-il ajouté.
C’est le même sentiment de satisfaction chez Karim Wahabou de l’administration pénitentiaire qui a également participé à la rencontre. « Je dirai que mes attentes ont été comblées, parce que honnêtement, je ne m’attendais pas à ces acquis que j’ai eu aujourd’hui. J’ai reçu beaucoup de chose, les conventions, l’interprétation des conventions, des protocoles ont permis de mieux comprendre ce que s’est que la torture, les éléments constitutifs de la torture. Je pense que je suis sorti plus outiller », à déclaré Karim Wahabou, a la fin de la rencontre.
Le séminaire de trois jour avait pour objectif de contribuer à la mise en œuvre des recommandations du comité contre la torture en renforçant les meilleures stratégies de lutte contre l’impunité et en apportant une meilleure protection aux enfants privés de liberté contre toutes les formes de violence, y compris la torture et les traitements inhumains et dégradants.
Un appui financier de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), l’Union européenne (UE), Subventionné par la ville de Genève ont permis d’organiser la rencontre.
Germain DOUBIDJI