La campagne nationale d’information et de sensibilisation sur la déclaration des biens et avoirs a été lancée officiellement le mardi 31 janvier à Lomé par le Ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté, des Relations avec les Institutions de la République, Christian Eninam TRIMUA, représentant le chef de l’État en présence de la médiatrice de la république, Awa Nana Daboya, du ministre de la communication, Akodah Ayewouadan et des personnalités politiques, administratives, religieuses et traditionnelles.
Près de 2000 participants issus du secteur privé, des partis politiques, des centrales syndicales, des médias officiels et privés, des autorités religieuses et traditionnelles et des acteurs de la société civile seront touchés par cette campagne.
La campagne est une étape importante dans la mise en œuvre de la Loi Organique n°2020-003 du 24 janvier 2020 modifiée par la loi organique n°2021-013 du 1er juillet 2021 qui permettra également de renforcer la confiance des assujettis vis-à-vis du processus, en créant les conditions d’une bonne collaboration entre l’administration et ses administrés.
« C’est enfin pour nous, l’occasion d’informer et de former le public sur les autres attributions du Médiateur de la République, notamment celle relative à la réception et à l’examen des réclamations des citoyens contre l’administration publique, de veiller à l’exécution des décisions de justice et de remédier à tout dysfonctionnement administratif, en un mot, à la mal administration », a fait savoir à cette occasion, la Médiatrice de la République, Mme Awa Nana-Daboya.
La campagne marquera le coup d’envoi de l’enregistrement effectif des déclarations de biens et avoirs par les services du Médiateur de la République .
Pour sa part, le ministre en charge des relations avec les Institutions de la République, Christian Trimua, a de nouveau rappelé l’ambition poursuivie par l’exécutif au moyen de la déclaration des biens et avoirs : “promouvoir la transparence dans l’exercice des fonctions publiques, garantir l’intégrité, l’honnêteté et la probité des serviteurs de l’Etat et prévenir l’enrichissement illicite”, a-t-il notamment indiqué.