Adebayor Shéyi à ses amis conducteurs de taxi moto : « en sortant de chez nous, ce n’est pas pour mourir »

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L’ex-capitaine des Eperviers, Adebayor Shéyi, lors d’une journée de sensibilisation sur le respect du Code de la route, couplée du lancement officiel de la nouvelle moto de la société BAJAJ au Togo, fin août dernière, a vivement recommander à ses amis conducteurs de taxi-moto de porter à chaque fois le casque.

La légende du football togolais explique sa demande ou recommandation à ses amis conducteurs par le fait que les proches de ces derniers et le pays ont besoin d’eux. « En sortant de chez nous, ce n’est pas pour mourir, mais pour revenir sain et sauf. Nous avons des personnes qui comptent sur nous. Des enfants nous attendent à la maison pour pouvoir dîner. Par conséquent, il est de notre devoir de nous protéger et de respecter le code de la route », a indiqué Adebayor Shéyi qui relève un soutien du corps de ses amis conducteurs de taxi moto à des périodes difficiles de sa carrière.

« Je pense qu’à un moment de ma carrière, ça a été très compliqué, très difficile et à chaque fois, j’entends que les zemidjan ont dit ceci ou cela. C’est eux qui circulent les informations, c’est eux qui sont derrière toi. Et quand je rentrais, c’est bien que je le voyais en vous, j’ai toujours porté mon aide que je pouvais », a confié Adebayor Shéyi .

Par ailleurs, l’ex-capitaine des Eperviers se rappelle que la mort aurait pu l’emporté à plusieurs occasions réalise que si aujourd’hui il est encore là avec ses amis conducteurs de taxi moto, c’est parce qu’il est en mission. « Ma mission, c’est de vous apporter des messages très simples et efficaces. Aujourd’hui, on a la chance d’être vivant, je ne peux que vous dire de vous protéger », a laissé entendre Adebayor.

Un récent rapport sur la sécurité routière au Togo relève que sur les 3 262 cas d’accidents, les motocyclistes représentent 70 % puis sur les 282 décès, 195 concernent des conducteurs de motos.

La journée de sensibilisation a été organisée par Nana Média Culture à travers son projet : « MITRONUNYA » (“changeons de mentalité” en langue Ewe).

InterFaxPress

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